Dans les rues de Bordeaux:

Une intervenante des Classes Citadines nous a fait une visite guidée des rues de Bordeaux. Elle nous a montré les lieux et les a associés à des personnes qui ont eu un impact sur l'esclavage ou son abolition.

"Nantes a beaucoup plus pratiqué la traite que Bordeaux, mais celle-ci a beaucoup plus vécu de l'esclavage." Dr Hubert

Notre circulation dans le centre-ville est passée par la rue de la Rousselle où de nombreux négociants étaient installés comme Isaac Couturier, maître voilier (n° 28). Nous avons admiré des ferronneries, des frontons et les impostes des fenêtres (n°68).

Puis, place du Palais, notre guide nous a décrit l'immeuble de la famille Journu, marchands droguistes, apothicaires (n° 27), dont un des fils est devenu conseiller à la Cour des aides.

Nous avons aussi longé le quai vers la place de la Bourse, ancienne place royale tournée, en arc de cercle, vers le port. Là, les façades en frontons présentent des mascarons et figures tantôt réalistes, tantôt fantastiques.

L'architecture a une fonction économique car des boutiques étaient installées au rez-de-chaussée, et les bureaux à l'entresol.

Notre visite s'est prolongée par le cours du Chapeau Rouge où se trouvaient les fossés que l'architecte Victor Louis a commencé à aménager au XVIII° siècle.

Enfin, nous retenons le nom de la famille Fonfrède qui s'est enrichie grâce au "prêt à la grosse aventure", mais dont un fils, député girondin abolitionniste a déclaré: "Je suis fils de marchand négrier"!