"Cet achat de nègres, pour les réduire en esclavage, est un négoce qui viole la religion, la morale, les lois naturelles, et tous les droits de la nature humaine". Article "traite des nègres" in l'Encyclopédie, 1766.

"Les nègres sont bornés parce que l'esclavage brise tous les ressorts de l'âme. Ils sont méchants, pas assez avec vous. ils sont fourbes, parce qu'on ne doit pas la vérité à ses tyrans". in L'Histoire des deux Indes, 1770

« Je croirais avoir été utile aux hommes si le faible tableau du sort des malheureux Noirs peut leur épargner un seul coup de fouet. » Extrait de Voyage à l’Isle de France (1773)

"Réduire un homme à l'esclavage, l'acheter, le vendre, le retenir dans la servitude, ce sont de véritables crimes et des crimes pires que le vol!" in Réflexions sur l'esclavage des nègres (1781).

"Un commerce d'hommes!...Grand Dieu! Et la Nature ne frémit pas! S'ils sont des animaux, ne le sommes-nous pas, comme eux?"

« J’appelle négrier non seulement le capitaine du navire qui vole, achète, enchaîne, encargue, et vend des hommes noirs au sang mêlé, qui même les jette à la mer pour faire disparaître les corps du délit, mais encore tout individu qui par une coopération directe ou indirecte est complice de ces crimes. Ainsi la dénomination de colons, de planteurs, gérants, capitaines, contremaîtres jusqu’au dernier des matelots, participant à ce commerce honteux. »

"C'est un crime public que j'attaque... dont l'Europe s'est rendue coupable. Six millions de nègres portent de nos jours les chaînes des nations en Europe." Discours sur la nécessité et les moyens de détruire l'esclavage dans les colonies" prononcé le 26 août 1788 à l'Académie Royale des Sciences et Belles-Lettres et Arts de Bordeaux.

« Le Dieu des blancs fait ce que le blanc fait. Le Dieu des blancs commande le crime, tandis que le nôtre sollicite des bienfaits. Portant, le nôtre qui est si bon demande notre vengeance : il va conduire nos bras et nous donner assistance. Brisez donc l’image du dieu des blancs, l’objet de nos larmes. Goûtons la liberté qui est au fond de nos cœurs à tous ». Boukman (cérémonie du Bois Caïman le 14 août 1791). Traduction française par Jean Price Mars dans Ainsi parla l'oncle.

"En me renversant, on n'a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l'arbre de la liberté des Nègres. Il repoussera par les racines, parce qu'elles sont profondes et nombreuses."

"être partout là où il y a du danger et de la peine"

"La civilisation moderne et le christianisme porteront toujours, aux yeux des âges futurs, la honte de n'avoir su fonder leurs colonies qu'en violant toutes les lois de la justice, de la morale et de l'humanité"